Toutes les femmes de 50 à 74 ans sont concernées. Le dépistage se pratique tous les 2 ans sans frais dans la plupart des cabinets de radiologie et dans certains hôpitaux ou cliniques. Il suffit de se présenter avec son courrier d’invitation, sa carte vitale et les clichés de sa dernière mammographie le cas échéant. Ce dépistage repose sur la réalisation d’une mammographie couplée à un examen clinique des seins. Le radiologue délivre alors un premier résultat.

Pourquoi privilégier le dépistage organisé ?

Ce 1er examen radiologique est complété par une 2ème lecture de la mammographie organisée par le centre de dépistage du département. Le dépistage par mammographie peut permettre de détecter une lésion du sein avant qu’elle ne soit palpable ou avant l’apparition des symptômes. 6% des cancers du sein sont détectés par le dépistage organisé grâce à la seconde lecture de la mammographie.

Quelques chiffres

Rappelons que le cancer du sein est le cancer féminin le plus fréquent dans notre pays avec près de 59 000 nouveaux cas en 2017. 80% des cancers surviennent après l’âge de 50 ans.

Diagnostiqués tôt, les cancers de petite taille (moins de 2 cm) se soignent bien, avec des traitements moins agressifs et des chances de guérison proches de 90%. Profitez-en pour donner quelques conseils à vos patientes : manger sain, pratiquer une activité physique, arrêter de fumer, limiter l’alcool… En effet, l’obésité, le manque d’exercice, le tabac, l’alcool sont des facteurs de risque du cancer.

À qui s’adresser ?

Depuis la fin du mois de juin, c’est le CRCDC Grand Est (Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers) qui a la charge de coordonner tous les dépistages : les structures de gestion sont remplacées par des antennes territoriales mais celles-ci gardent toutes leurs missions sur le terrain. Vos contacts avec elles restent inchangés et les documents écrits reprendront à la fois le logo du CRCDC et celui de l’ancienne structure de gestion départementale.

Rachel Tribout IDE,

Dr Isabelle Klein – Réseau régional de cancérologie GE,

Dr Joseph Stines